centre royaliste d'action française

79 Un Royaliste. Nous n'avons aucune doctrine qui nous soit commune avec eux. De ce fait, dans les années 1930, les étudiants français sont largement sensibles aux thèses nationalistes et patriotiques de l'Action française[70]. Ils s'en prennent par ailleurs pour des « prétextes les plus futiles » à des professeurs juifs, comme le recteur Lyon-Caen ou le professeur Wahl[62]. Ce laboratoire idéologique de la réaction, hélas non dénué de talent, qui poursuit son travail de subversion[272]. L'ouvrage Les morts de l'Action Française, guerre de 1914-1918 en cite 2640 noms. 187 à … Depuis le mouvement fait parler de lui à de nombreuses reprises, faits dénoncés par Edwy Plenel, le directeur de Mediapart : « L’Action française. Des éléments monarchistes comme le Dr Martin ou Eugène Deloncle, lassés du conservatisme de la ligue et souhaitant une action directe, s'éloignent du mouvement maurrassien pour fonder la Cagoule, dont l'action est dénoncée par les dirigeants de l'Action française. C'est ce qui explique la mansuétude de Maurras — et au-delà, de l'Action française — à l'égard de ceux de ses amis ou disciples qui adoptaient une posture plus ou moins germanophile ou pro-nazi et se félicitaient du triomphe nazi en Allemagne avant la guerre[E 6],[A 38]. De son côté, le journal, autour de Maurras dénonce violemment la Résistance intérieure et la France libre, avant de cesser de paraître en août 1944. Échec complet sans doute, échec qui semble sans remède… Mais enfin échec tel que la responsabilité en retombe tout entière sur la République, sur les partis républicains, tous ces partis sans exception ayant ratifié, les royalistes seuls flanqués d’honorables exceptions personnelles, ayant dit carrément, clairement, constamment les paroles pleines de bon sens qu’il était important de dire contre cette ruine de la patrie. Ces derniers sont rejetés par la direction du mouvement qui invoque le slogan : « la France seule ». C'est le cas de Gavrilo Princip, assassin de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône des Habsbourg et de son épouse Sophie. « Depuis que la Monarchie est tombée », écrit Charles Maurras dans le discours préface du Petit Manuel de l’Enquête sur la Monarchie (1928), « le cœur du pays est ouvert, l’Étranger est entré trois fois dans la capitale, il l’a menacée une quatrième fois, et, si l’on en cherche la cause, on voit que la Démocratie parlementaire ou plébiscitaire n’a cessé d’y contribuer, tantôt, comme en 1792, par l’imprudente volonté de son initiative guerrière, tantôt, comme en 1914, par un désarmement qui provoquait l’initiative de l’ennemi. Accords qui cristallisent la fracture du pacifisme. À quinze jours des hostilités, la France, selon le commentaire de Maurras, était mise en face du vrai. Le mouvement de Maurras, de par la foi chrétienne partagée par ses membres et selon des considérations sociales et politiques, voit en l'Église catholique, apostolique et romaine l'instigateur de l'équilibre politique français et l'assurance d'un corps social français en bonne santé. En effet, l'Action française se développe par delà les frontières françaises. Lors de son procès en 1945, Maurras déclare ignorer les pratiques d'extermination dans les camps, et tient des paroles de compassion pour les victimes[D 6]. Centre royaliste d'Action française, fondé et dirigé par Pierre Pujo. En effet, l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, conséquence de la révolution turque, cristallise la haine des Serbes et des panslavistes à l’égard de l'État habsbourgeois en précipitant certains orthodoxes ou « serbocrates serbes », dans le terrorisme. Elle reste républicaine. Qui pour remettre le Roi sur le trône de France? Léon Daudet se déchaîna, évoquant, en référence à Jacques Bonhomme, « Jacques Couillonné, le cobaye de la démocratie sanguinaire qui doit aller crever sur un signe de tête d'un juif qui l'a en horreur dans un obscur et lointain patelin dont il n'a pas la moindre notion »[A 57],[ae]. ». Ce « pacifisme de droite » et la défense de l'« état d'esprit munichois » par l'Action française provoqua, au sein du mouvement, le départ de jeunes militants comme Jacques Renouvin, Honoré d'Estienne d'Orves ou encore Guillain de Bénouville qui, sans renier leur foi monarchiste, rejetaient ce « néo-pacifisme »[H 2],[ag]. Ce que nous voulons, c'est moins expulser les Juifs du territoire, que les expulser de notre nationalité. Un grand nombre des espoirs militants et dirigeants de l'Action française sont tombés pendant la guerre et Maurras leur rendra hommage dans Tombeaux en 1921 : Henry Cellerier, André du Fresnois, Pierre Gilbert Crabos, Léon de Montesquiou, Lionel des Rieux, Jean-Marc Bernard, Albert Bertrand-Mistral, vingt-et-un rédacteurs de la Revue critique comme Joachim Gasquet, Octave de Barral, Henry Lagrange, Augustin Cochin. La carte le confirme. » Jean-Yves Camus pour sa part constate dans La Provence « une nouvelle génération plus activiste et tapageuse »[273]. Le coup d'Agadir, la révolution Jeune-Turque, l'annexion de la Bosnie-Herzégovine, sont vus par Maurice Barrès, Albert de Mun et les dirigeants de l’Action française, parmi lesquels on peut citer Maurras, Daudet et Bainville, comme des facteurs déclencheurs d'un hypothétique péril imminent. D'ailleurs, dans les années 1909-1910, déçu par la CGT, Georges Sorel se rapproche un temps de l'Action française — sans toutefois en partager le nationalisme ni la visée politique. L'AFE, continue d'organiser son université d'été, dans la continuité des camp Maxime-Real del Sarte, depuis 1953[251]. La lettre adressée au ministre de l'Intérieur fait état de la politique qu'il mène ou plutôt qu'il ne mène pas contre la pègre. Cette décision divise ses disciples : si certains la jugent cohérente avec la doctrine maurrassienne, d'autres se sentent trahis. C'est avec une conviction raisonnée que l'Action française, animée d'un esprit social hérité des enseignements catholiques, ouvrier du fait de ses positions contrerévolutionnaires[k] et prolétaire[l], expose à partir de 1908 « la nécessité d'incorporer le prolétariat à la société, de donner aux ouvriers de la grande industrie des garanties sérieuses qui fissent partie du statut national. Ce vieux sang français se réveillait de tous les purs sangs de ses hérédités, mais roulant des métaux d'une vaillance et une générosité inconnues. Francis Bergeron – Présent En juin 1908, la jeunesse de l'Action française manifeste bruyamment contre le transfert des cendres d'Émile Zola au Panthéon de Paris. Il est apparu que la minorité juive « autochtone », profondément patriote, fait preuve d'une sensibilité, voire d'une porosité sans équivalent à l'égard des thématiques du nationalisme intégral et de l'AF. Comme tous les collaborationnistes désireux que la France entrât en guerre aux côtés de l'Allemagne, il se déchaîna contre Maurras qui répliqua en évoquant « un gros crachat de 664 pages produit d’un cacographe maniaque nabot impulsif et malsain »[175],[D 32]. La doctrine de l’« antisémitisme d'État », théorisée au début des années 1910, se résume alors en une seule proposition : éliminer le Juif de la vie de la Cité en lui retirant sa « nationalité fictive de Français », en le replaçant dans le statut d'éternel étranger d’avant la Révolution française, « de voir les Juifs gouverner la France », « cette ouverture aux « bons serviteurs » maintient une relation fondamentalement dissymétrique. Au moment où s'ouvre l'affaire Dreyfus, Maurice Pujo appartient avec Henri Vaugeois à l’Union pour l'action morale que dirige Paul Desjardins, cercle d'intellectuels qui veulent « instaurer le règne de la Vertu et de la Morale »[A 1],[14] dans la société. Le journal de l'Action française tourne alors en dérision ce « complot des panoplies », le gouvernement recule et, en novembre 1917, Clemenceau remplacera Painlevé mis en minorité avec l'appui de l'Action française. « en un temps où le rationalisme et la libre-pensée dénonçaient l'obscurantisme de la dogmatique catholique, où, dans l'Église elle-même, d'aucuns déjà répugnaient à défendre ces enseignements indiscutables (au sens étymologique du terme), « de l'extérieur de l'Église, guerroyait contre ceux qui en son sein, combattaient la théologie traditionnelle », « Les livres de Maurras n'ont rien à voir avec l'Action française, « La politique est une science parce qu'elle est un métier ou plutôt un art. Comme l'écrivait René Rémond dans la préface de l'ouvrage de Véronique Auzépy-Chavagnac, ces derniers « retrouvent les valeurs d'ordre, d'autorité, de tradition qui définissaient le catholicisme intransigeant du XIXe siècle, héritage du combat contre la Révolution et ses principes jugés pernicieux, réactivé par Maurras et légitimé par une lecture fondamentale de Saint-Thomas d'Aquin. Finalement, ces portraits de ce qu'était l'Action française peuvent expliquer l'incohérence fondamentale — et déterminante pour son avenir — entre pensée et action de la Ligue, son incapacité à se déterminer entre les deux seules options disponibles : se joindre aux Soviétiques pour combattre l'éternel ennemi allemand ou à l'inverse renoncer à sa germanophobie de principe pour abattre, au côté de l'Allemagne nazie, le communisme exécré[A 40]. Sa devise est une citation du duc d'Orléans : « Tout ce qui est national est nôtre ». ». Sa doctrine est sa doctrine. Le nationalisme maurrassien va dès lors s’articuler et se définir comme la volonté de restaurer un pouvoir fort dont le but est de rendre la nation à elle-même en rétablissant les fondements de l’État, l’armée, la magistrature, l’Église, et ce, en excluant les étrangers, nomades, immigrés sans racines, qui « campent » sur le territoire national, c’est-à-dire ce qu'il appelle les « quatre États confédérés », à savoir les juifs, les protestants, les francs-maçons et les métèques[20]. Voir la page de discussion pour plus de détails. », « L'idée des dangers que vous courez, rend encore plus cher au cœur de tous ceux qui aiment la France et l'intelligence, « vigilance paternelle, il s'exprime avec plus de mesure en n'émettant qu'une simple mise en garde », « un des actes doctrinaux et disciplinaires les plus considérables du pontificat. On connaît d’habiles traductions de nos œuvres parues à la revue, « Fort de sa mission de Messie humain, ce peuple de Seigneurs, cette race de maîtres, s’entraîne déjà à compter quelles légitimes violences devront être imposées aux mâles des peuples vaincus et quelle hontes pèseront sur leurs femmes et leurs enfants […] Un statut nouveau de l’humanité se prépare, un droit particulier est élaboré : un code de nouveaux devoirs, auprès desquels les pauvres petites corvées et translations pangermanistes de 1918 feront l’effet de jeux d’enfants. Cependant, le bimensuel L'Action française 2000 édité depuis 1998, cesse de paraître en février 2018, à la suite de problèmes financiers de la société éditrice. L'Action française étudiante était dirigée par Antoine Berth de 2013 à 2015, ancien responsable étudiant d'Ile-de-France de 2011 à 2012. Ce ne fut que lorsque la guerre fut officiellement déclarée que l'Action française se résigna, le 2 septembre, à soutenir le combat qui s'engageait[A 62]. Ils apprécient donc que « l'antisémitisme de l'AF, dans l'ensemble, a[it] déplacé sa cible à l'extérieur des frontières. Maurras prévient qu'il demandera le meurtre de Schrameck si la force publique assassine ses partisans : Dans un contexte de crise économique et de scandales politiques — notamment l', Pendant sa captivité, Charles Maurras écrit chaque jour son article politique pour, Sur le plan de la technique de la prise de pouvoir, les maurrassiens seront impressionnés par la capacité du fascisme à mettre fin au désordre démocratique libéral, Sur le plan de la politique extérieure, Maurras ne cessera de prôner face au péril allemand une union latine englobant la France, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, L'obsession de la menace hitlérienne se traduit par l'ouverture de. La Revue d'Action française est fondée au mois de juillet[13]. Maurras dénonce le racisme depuis le début de son activité politique : Maurras précise sa critique métaphysique du nazisme en soulignant fondements fichtéens : il dénonce l’image de l’homme allemand défini par, Le nationalisme d'Action française est héritier de, Sa critique du national-socialisme est aussi fondée sur le fait que celui-ci est selon lui un aboutissement logique du rousseauisme et de la démagogie démocratique : dans, Bien qu'agnostique, Maurras défend la civilisation catholique et l'Action française perçoit dans le nazisme un ennemi du catholicisme et de ses valeurs : lorsque le pape, Sa critique du national-socialisme est aussi une critique du. Elles ont des contacts parce qu'elles tendent à réformer les mêmes situations vicieuses et à remédier aux mêmes faiblesses de l'État. ». En 1926, alors que le journal tire à près de 100 000 exemplaires[E 1], le journal nationaliste compte, selon Eugen Weber, 45 000 abonnés et le même nombre d'acheteurs au numéro[A 11] auxquels il faut ajouter les 25 000 abonnés du supplément du dimanche, L'Action française agricole[E 1]. […] Mais marcher avant que l'on ait marché sur nous, [c'était] une autre affaire… », « les gaullistes et la presse [collaborationniste] de Paris comme les deux versants d'un complot révolutionnaire de l'Étranger visant à anéantir la nation, « Je soutiens Pétain comme j’ai soutenu tous les gouvernements pendant la guerre de 1914-1918 », « en ruinant le crédit d'un demi-siècle d'aventure intellectuelle, en occultant tout un mouvement varié de pensée que l'on ne peut réduire par amalgame au régime de Vichy, « a eu le bon résultat de nous débarrasser de nos démocrates, « Que voulez-vous, monsieur le Préfet, soixante-dix ans de démocratie, ça se paie ! L'Action française est, dès sa création, radicalement engagée dans le camp antidreyfusard. ». Siège du mouvement 10, rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris Le SOC est constitué d'une vingtaine de militants pouvant mobiliser au besoin une seconde ligne d'une centaine de militants, ainsi qu'une troisième ligne constituée de 130 militants supplémentaires. » Il rappelait que les femmes avaient voté sous Louis XVI dans les paroisses[D 2]. » Ainsi, déjà favorable au corporatisme, elle devient sur le plan économique proche du patronat[B 1]. HistoriqueNational-syndicalisme[6]Anti-parlementarisme[7]Nationalisme intégral. », ne soutenait le catholicisme que comme le moyen d'unifier la Nation, « Blum — qui avait quand même 64 ans — est attaqué et roué de coups. De fait, il « refusait d'accepter les conséquences de ses observations : jamais pro-Allemand, Maurras ne pouvait tout simplement pas se résoudre à surmonter sa profonde et bouillante aversion pour les ennemis de l'Allemagne » (les démocrates et les Soviétiques)[A 37]. les sympathisants du mouvement maurrassien ne lisent pas forcément Maurras ; beaucoup de catholiques faisaient la différence entre l'œuvre du mouvement et celle de l'homme. Bien qu'affaibli, il collabore sous le pseudonyme d'Octave Martin à Aspects de la France, journal fondé par des maurrassiens en 1947, qui prend la suite de L'Action française. Elle reste républicaine. Ce discours se fondait sur une logique de défiance généralisée. Les dernières années de Maurras, passées en grande partie à la prison de Clairvaux, furent aussi l'occasion d'une introspection sur de nombreuses questions telles que celles de la Résistance et du traitement infligé aux Juifs pendant la guerre, ou bien encore celles de l'idée européenne et la bombe atomique. Ainsi l'AF prône l'instauration d'une monarchie « adaptée à notre temps qui ne soit pas un retour à un ordre ancien mais une réponse sérieuse aux questions actuelles » avec la famille d'Orléans à sa tête. Cependant, Maurras dénonça publiquement ceux qui rompirent avec lui pour prôner le nouvel ordre européen En 1941, quand Brasillach envisagea de refaire paraître Je suis partout à Paris : « Je ne reverrai jamais les gens qui admettent de faire des tractations avec les Allemands[173] » Maurras tint parole à l'égard de Brasillach. Des descentes de police dans les locaux du journal ont lieu de même que des perquisitions chez Charles Maurras, Marius Plateau ou encore Maxime Réal del Sarte. En février 1911, la Comédie-Française affiche une pièce d'Henri Bernstein. Thalamas avait déjà été la cible de l'Action française en novembre 1904, alors qu'il était professeur d'histoire au lycée Condorcet, pour avoir selon le mouvement « insulté Jeanne d'Arc » en offrant à ses élèves une vision positiviste de sa vie. La dernière modification de cette page a été faite le 22 décembre 2020 à 20:31. Ceux qui la formulent et la propagent innocemment ne se rendent pas compte qu'une action d'ordre et de progrès comme celle du fascisme italien suppose une base solide et stable, que la Monarchie fournit et qu'un certain degré d'aristocratie, ou, si l'on veut, d’anti-démocratie doit encore la soutenir.

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